Comme près d'une personne sur quatre, vous êtes peut-être touché par cette IST incurable sans le savoir

Au total, 205 millions de personnes souffrent probablement de plaies génitales liées au HSV chaque année. | Andrej Lišakov via Unsplash+
Au total, 205 millions de personnes souffrent probablement de plaies génitales liées au HSV chaque année. | Andrej Lišakov via Unsplash+

Les infections sexuellement transmissibles (IST) touchent des millions de personnes chaque année. Certaines sont quasi invisibles et pourtant, elles affectent profondément la santé mondiale. Parmi elles, l'herpès génital, une infection incurable, se démarque par son ampleur: silencieuse mais omniprésente, elle affecte près de 900 millions de personnes dans le monde.

Selon une étude relayée par ScienceAlert et soutenue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 24% des personnes de moins de 50 ans sont porteuses du virus à l'origine de cette IST. Il se propage largement, souvent à l'insu des porteurs. Les chiffres révèlent une crise sanitaire sous-estimée, à laquelle il n'existe aucun remède et qui ne cesse de croître malgré les avancées médicales.

L'herpès génital est provoqué par deux types de virus: le HSV-2 et le HSV-1, plus connu pour les boutons de fièvre dans et autour de la bouche, mais à l'origine de cas génitaux en cas de rapports sexuels.

Les résultats de l'étude suggèrent que l'herpès génital a de vastes conséquences négligées sur la santé mondiale. Les chiffres sont stupéfiants: le nombre estimé de personnes de moins de 50 ans ayant déjà présenté au moins un épisode d'ulcère génital attribuable au HSV est de 188 millions pour le HSV-2 et de 17 millions pour le HSV-1. Au total, 205 millions de personnes souffrent probablement de plaies génitales chaque année. En comparaison, en 2020, l'OMS a signalé 129 millions de nouveaux cas de chlamydia, une autre IST très courante, mais guérissable.

L'un des défis majeurs de l'herpès génital est son caractère asymptomatique chez de nombreuses personnes, rendant son dépistage et son diagnostic particulièrement difficiles. Selon Sami Gottlieb, médecin de l'OMS, les tests actuels sont sujets à des erreurs, et la majorité des porteurs ignorent leur statut. Mais, lorsque les symptômes se manifestent, ils peuvent…

Lire la suite sur Slate.fr