Pré-éclampsie : un nouveau médicament pour faciliter l'accouchement (et réduire les complications)

Environ 8 % des femmes enceintes sont atteintes de pré-éclampsie : cette complication de la grossesse associe une hypertension (avec une tension artérielle supérieure à 14/9) et une protéinurie (un taux de protéines dans les urines supérieur à 0,30 g/L).

Rare avant le 4ème mois de grossesse, la pré-éclampsie peut avoir des conséquences graves pour la mère et l'enfant à naître : petit poids de naissance, retard de croissance, œdèmes aux jambes, au foie, au cerveau...

En cas de pré-éclampsie sévère, le seul traitement possible, c'est l'accouchement : celui-ci doit avoir lieu au plus vite. Lorsque l'accouchement se fait par voie basse, des médicaments antihypertenseurs peuvent être administrés en intraveineuse : or, dans environ 10 % des cas, ces médicaments peuvent entraîner une hypotension maternelle et amener à des complications.

Justement : dans une nouvelle étude, des chercheurs de la Ohio State University (aux États-Unis) ont évalué l'intérêt d'un autre médicament, la nifédipine, pour remplacer cet antihypertenseur par voie intraveineuse.

Moins de césariennes d'urgence, moins de bébés admis en soins intensifs

La nifédipine (Adalate®, Tenordate®...) est un médicament qui entraîne une vasodilatation, c'est-à-dire une dilatation des vaisseaux sanguins de l'organisme : elle permet donc de réguler la pression artérielle.

Les chercheurs américains ont travaillé avec un groupe de 110 femmes enceintes (d'au moins 22 semaines) souffrant de (...)

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