Précarité menstruelle: plus de 500 millions de femmes n’ont pas accès aux protections hygiéniques
À l’occasion de la journée internationale de l’hygiène menstruelle le 28 mai, l’ONG Plan International publie un rapport alarmant sur l’accès aux protections menstruelles dans le monde.
Avoir ses règles, acheter des serviettes hygiéniques. Si cela peut paraître évident pour beaucoup de femmes, l’ONG Plan International estime que 500 millions de femmes n’ont pas accès aux protections menstruelles dans le monde. Ce chiffre est issu d’un rapport de l'ONG, dans le cadre de la journée internationale de l’hygiène menstruelle, qui a lieu le 28 mai chaque année.
La précarité menstruelle désigne « les difficultés de nombreuses femmes et filles à se payer des protections hygiéniques à cause de leurs faibles revenus », selon le Fonds des Nations unies pour la Population. Selon ce rapport, une personne menstruée sur quatre ne dispose pas de l’accès nécessaire aux produits d’hygiène menstruelle.
Une précarité menstruelle aux conséquences très nombreuses
Dans de nombreux pays, les difficultés économiques sont telles que les femmes utilisent des tissus usagés lors de leurs menstruations. Ces conséquences économiques grandissantes résultent ainsi en des conséquences sanitaires, car les risques ne sont pas anodins. Par ailleurs, la précarité menstruelle réduit l’accès au travail ou encore à la scolarité des femmes et des filles à travers le monde.
L’ONG alerte: « conjuguée aux tabous qui peuvent exister autour des règles et exacerbée en période de crise, la précarité menstruelle peut favoriser la déscolarisation, l’isolement et les violences à l’égard des filles et les femmes. » De nombreux experts...
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