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Précarité menstruelle : l’Île-de-France teste les distributeurs de protections périodiques dans plusieurs lycées

Pour lutter contre la précarité menstruelle, des distributeurs de protections périodiques ont été installés dans une douzaine de lycées franciliens pour permettre aux lycéennes d’avoir accès gratuitement et sans limite, à des serviettes et tampons.

La rentrée scolaire 2020, perturbée par l’épidémie du Covid-19, est tout de même porteuse de bonnes nouvelles. Pour lutter contre la précarité menstruelle, qui touche notamment les étudiantes, la région Île-de-France a annoncé avoir installé des distributeurs de protections menstruelles dans douze lycées franciliens. Serviettes et tampons hygiéniques bio seront à portée de main des lycéennes.

Une femme sur trois victimes de précarité menstruelle

C’est une réalité qui n’est pas anodine. En France, selon l'association Règles élémentaires, 1,7 millions de femmes sont victimes de précarité menstruelle. Face à ce constat, le 11 février dernier, un rapport parlementaire inédit coécrit par les députées Laëtitia Romeiro Dias (LaREM) et Bénédicte Taurine (LFI), formulait 47 recommandations pour lutter contre cette précarité. Parmi les mesures préconisées, celles notamment de l’installation de distributeurs de protections menstruelles dans certains lieux publics, mais aussi dans les établissements scolaires.

Lutter contre les inégalités

Dans son rapport annuel sur le coût de la vie étudiante, publié le 17 août, l’Unef dénonçait l’augmentation de la différence du coût de la vie étudiante entre les femmes et les hommes, notamment en raison du coût des protections menstruelles. Selon nos confrères du journal « Le Monde », le montant des protections et antidouleur s’élève à 7,50 euros par cycle pour une femme...

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