Présidentielle en Turquie : la Russie, accusée d’ingérence, dément
Face aux accusations d’ingérence dans l’élection présidentielle en Turquie, Moscou réfute. Dans une conférence presse organisée ce vendredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a martelé qu’il n’y a « aucune ingérence » russe en Turquie. « Nous rejetons toutes ces déclarations », a-t-il clamé. Dmitri Peskov a également assuré que « la Russie ne s’ingère pas dans les affaires intérieures ».
Jeudi, le principal rival du président turc sortant Recep Tayyip Erdogan, Kemal Kiliçdaroglu, a accusé la Russie d’être « à l’origine des montages, des conspirations, des faux et des enregistrements » lors de la campagne. Dans les sondages, le candidat de l’opposition devance légèrement le chef de l’État turc, en poste depuis 2014.
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Un opposant à Erdogan se retire
Jeudi, l’un des quatre candidats à la présidence turque, Muharrem Ince, s’est retiré de la course. Le chef du parti de l’opposition Memleket (Patrie) a affirmé avoir été l’objet d’une campagne de dénigrement sur Internet. Des photos truquées l’affichaient en compagnie de femmes et au volant de voitures luxueuses.
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