Prêt-à-porter : l’enseigne Kookaï placée en redressement judiciaire

Kookaï compte 121 boutiques en France.  - Credit:PHILIPPE HUGUEN / AFP
Kookaï compte 121 boutiques en France. - Credit:PHILIPPE HUGUEN / AFP

C'est un nouveau choc pour le secteur du prêt-à-porter. Moins de cinq mois après la liquidation judiciaire subite de Camaïeu et alors que le groupe Go Sport est dans la tourmente, Kookaï a annoncé son placement en redressement judiciaire, mercredi 1er février. Pour le moment, rien ne change pour les 121 boutiques françaises et leurs 320 salariés, durant cette procédure destinée à permettre la poursuite de l'activité de l'entreprise, le maintien de l'emploi et l'apurement du passif, grâce à la désignation d'un mandataire judiciaire pour administrer tout ou partie de l'entreprise.

Le redressement judiciaire devant le tribunal de commerce de Paris « n'est pas une fin en soi », mais « une opportunité de rebondir et d'assainir (notre) situation financière », explique ainsi un communiqué de la marque qui a inventé les « kookaïettes », « ces jeunes femmes impertinentes et cruelles avec les hommes » présentées dans des campagnes de pub remarquées.

Une marque très développée en Australie

Kookaï a « manqué cruellement de moyens et de soutien des banques » pendant la pandémie, a regretté la marque de prêt-à-porter, évoquant notamment deux refus de prêt garanti par l'État (PGE).

Créée en France en 1983, la marque a « fait le buzz médiatique […] et séduit une clientèle de consommatrices de 15-16 ans », qui lui est restée fidèle par la suite, a expliqué à l'Agence France-Presse (AFP) la direction marketing de Kookaï. Elle s'est ensuite développée en Australie dans les année [...] Lire la suite