Pratiquer une activité physique à ce moment réduirait le risque de démence, d'AVC et de maladie de Parkinson, selon une étude
Les bienfaits du sport ne sont plus à démontrer. “L’activité physique est fortement recommandée pour prévenir des pathologies chroniques et contribuer au traitement d'un très grand nombre d'affections de longue durée comme le cancer, le diabète ou l'obésité, mais également les maladies neurodégénératives et psychiatriques”, écrit le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques. Cette année, marquée par les Jeux olympiques et paralympiques en France, la promotion de l'activité physique et sportive est la Grande Cause Nationale.
Mais dans un emploi quotidien du temps surchargé, à quel moment intégrer une activité physique pour prendre soin de sa santé ? C’est la question que se sont posée des chercheurs de l'université normale de Hangzhou, en Chine. Selon eux, faire 150 minutes hebdomadaires d’exercice d’intensité modéré le week-end, aiderait à réduire les risques de démence, d'accident vasculaire cérébral (AVC), ou encore de troubles dépressifs. Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Aging.
Pour en arriver à ces résultats, les chercheurs se sont basés sur les données de 75.629 participants inscrits à la UK Biobank, une étude menée sur le long terme afin d’analyser les effets de l’exposition environnementale sur le développement de certaines maladies. Les chercheurs ont classé les participants en fonction de leur habitude en matière d’activité physique.
Étaient classés comme “inactifs” les personnes qui pratiquaient moins de 150 minutes d’activité physique (...)