Pratiques trompeuses, prestations obscures : l’alerte des autorités sur les coachs bien-être
"Nos investigations ont mis à jour un taux de 80% d'anomalies" : c'est le constat dressé par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), après avoir mené une enquête sur le secteur du coaching bien-être. Compétences, mentions valorisantes, titres professionnels... Quelles sont donc les pratiques les plus douteuses ? Voici ce que révèle le rapport des autorités, publié le 9 mars.
Au total, ce sont 165 experts et établissements de formation qui ont été visités. Afin de protéger les "consommateurs les plus vulnérables", les coachs spécialisés dans l'équilibre physiologique ou mental (geste du stress, perte de poids...), les coachs de vie et les coachs en développement personnel ont été particulièrement surveillés.
Selon la DGCCRF, "près de 80% des professionnels contrôlés présentaient une anomalie". Des "pratiques commerciales trompeuses pouvant induire les consommateurs en erreur" ont même été relevées chez 20% d'entre eux : cela allait d'une mise en avant de "qualifications non détenues" à un usage "d'allégations thérapeutiques", en passant par une "confusion avec le corps médical".
Toutes ces techniques peuvent ainsi engendrer une "confusion" sur les "qualités des professionnels" ou les "résultats attendus". Mais ce n'est pas tout. Les autorités ont également constaté que plus de la moitié des coachs ne connaissait pas la réglementation, que ce soit à propos de l'information ou de la remise de documents aux consommateurs (...)