En première ligne des Jeux Olympiques : la lutte contre la grossophobie, plus que jamais nécessaire

De la spectaculaire cérémonie d'ouverture aux exploits des sportives, cette édition parisienne des Jeux Olympiques met l'accent sur une lutte aussi nécessaire qu'urgente.

Violences en ligne, harcèlement, remarques bien sexistes... Entre deux exploits et spectacles mondialement applaudis, c'est un fléau qui est venu pointer son nez lors de cette nouvelle édition déjà historique des Jeux Olympiques : la grossophobie.

Autrement dit, l'ensemble de discriminations et violences visant les personnes grosses. Largement visibles dans la culture, la société, l'espace public... Et le plus grand des événements sportifs ne fait malheureusement exception. On le déplore largement.

Mais deux faits le démontrent de manière très concrète : le cyberharcèlement virulent que subit Barbara Butch, l'une des héroïnes iconiques de la cérémonie d'ouverture imaginée par Thomas Jolly, et les attaques dont a fait l'objet la championne de judo Romane Dicko.

Des exemples accablants. Qui renvoient aux pires préjugés, les plus banalisés, érigeant le sport en territoire bannissant toute tentative d'inclusion.

L'association grossophobie et sport : inévitable ?

Il suffit de repérer la moindre recommandation "experte" de quelconque influenceur "muscu", ou les blagues les plus vaseuses qui affluent sur les réseaux sociaux tous les jours, pour le constater : on emploie toujours le domaine sportif pour railler les personnes grosses. Entre moralisme, clichés voire insultes décomplexées.

Cette année, l'édition 2024 des Jeux Olympiques l'illustre dramatiquement. "Tu prépares les JO du McDo ou du KFC",...

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