Une proposition de loi pour faciliter l’accès aux infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes
Le Parlement discute d’une proposition de loi pour simplifier le parcours des patients et désengorger les cabinets médicaux. Le texte devrait être adopté dans la journée du mercredi 10 mai à l’Assemblée nationale.
Initiée par la députée Renaissance Stéphanie Rist, ce texte a pour vocation de faciliter l’accès aux soins tout en déchargeant les médecins. Bien que vivement critiqué par les généralistes, le Parlement s’apprête à l’adopter ce mercredi 10 mai. Les Français pourront – sous certaines conditions - consulter des infirmières en pratique avancée, ainsi que des kinésithérapeutes et des orthophonistes, sans passer par leurs médecins traitants. Ce projet de loi « Rist » s’inscrit dans la lutte contre les déserts médicaux.
Un texte très amendé
Après une première lecture à l’Assemblée nationale le 19 janvier dernier, la mobilisation nationale des médecins libéraux a poussé le Sénat à apporter, le 14 février, de nombreux amendements au texte initial. Si le principe de l’accès direct aux infirmières en pratique avancée (IPA) et aux masseurs kinésithérapeutes est bien maintenu, il est plus strictement encadré.
Ces professionnels de santé seront autorisés à primo-prescrire des médicaments mais, à la condition qu’ils s’inscrivent dans un lieu d’exercice pluridisciplinaire, établissements de santé ou maisons médicales pluriprofessionnelles, coordonnés par des médecins généralistes. Au Sénat, Corinne Imbert, rapporteure LR du texte, a revendiqué une « approche équilibrée », « raisonnable », permettant d’éviter « les tensions entre les professionnels de santé ». De son côté, le ministre de la Santé...
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