PSG : le CUP est plein

Les ultras parisiens du CUP ont acté la « cessation totale » de leurs activités « jusqu’à nouvel ordre ». Cet épisode s’avère peut-être la plus terrible conséquence d’une saison ratée. Même au PSG, l’amour du club ne s’achète pas.

Le CUP l’a annoncé officiellement, il suspend son activité jusqu’à la fin de la saison, y compris pour le handball ou les féminines. Cette décision survient après une réunion avec Michel Besnard, le directeur de la sécurité du PSG, et Victoriano Melero, son secrétaire général. Mais son président Nasser al-Khelaïfi, avec qui le dialogue semble de fait devenu impossible, avait boudé la rencontre. Cette rupture entérine une lente montée en tension entre le club, certaines stars, et ses ultras. Ces derniers jugent la situation « gravissime », au-delà des seuls échecs en C1, et n’hésitent plus à afficher, y compris dans leurs banderoles, leur sentiment que ce PSG ne leur ressemble plus, et réciproquement. La manifestation devant le siège, la Factory, avec chants et attaques contre la direction, Lionel Messi ou Neymar (Mbappé est épargné), a été l’aboutissement de ce pourrissement transformé en conflit. Côté PSG, le rassemblement de certains supporters, qui s’est produit ensuite devant la maison de l’attaquant brésilien, et dont s’est désolidarisé le président du CUP Romain Mabille, a été vécu comme un casus belli, avec en représailles la suppression des 450 places du collectif pour le déplacement à Troyes.

L’épilogue d’une saison terrible

Une réunion de conciliation, surtout de principe, n’a pas, sans surprise, suffi à provoquer une désescalade. Les causes s’avèrent trop profondes, peut-être même structurelles. La promesse de rétablir le maillot Hechter, marqueur historique de l’identité parisienne, ne pèse pas grand-chose face aux revendications principales, par exemple l’abandon du projet de déménagement au Stade de France, ou la critique du système Ticketplace. Il ne s’agit pourtant pas seulement de l’épilogue « populaire » d’une saison terrible pour le PSG, y compris en matière de scandales (« armée numérique », etc.). Le différend est finalement bien plus profond que les sifflets envers Lionel Messi, ou un Nasser vexé qui veut se venger par de petites brimades. Cette lutte symbolique entre des ultras et une direction qui se disputent la « possession », qui n’est pas la propriété, du club, éclaire une fois de plus la métamorphose du PSG.…

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