Psoriasis vulvaire : causes, symptômes, traitements
Si le psoriasis vulvaire répond aux mêmes mécanismes de survenue que des formes plus typiques, sa localisation spécifique peut engendrer des signes cliniques légèrement différents. Une prise en charge adaptée est ainsi nécessaire pour apaiser des symptômes gênants, voire handicapants à vivre au quotidien.
Maladie inflammatoire chronique de la peau évoluant par poussées, le psoriasis touche entre 2 à 3 % de la population française (Assurance maladie). Si cette pathologie bénigne apparaît majoritairement entre 20 et 40 ans, elle peut toutefois concerner des populations plus jeunes, voire des enfants en bas âge. Les zones corporelles soumises à des frottements réguliers — coudes, genoux, bas du dos — sont les plus souvent impactées par ce type de processus inflammatoire. Néanmoins, certaines localisations plus spécifiques sont parfois observées. Chez la femme, il arrive que la vulve et, plus largement, les muqueuses génitales soient ainsi concernées.
Généralement, le psoriasis vulvaire se manifeste par l’apparition de plaques inflammatoires rouges assez bien délimitées. Celles-ci peuvent être à l’origine d’intenses démangeaisons (prurit), voire de brûlures génitales qui rendent parfois les rapports sexuels douloureux. Ces plaques érythémateuses sont principalement concentrées au niveau des régions les plus pileuses, comme les grandes lèvres ou encore le pubis (Société française de dermatologie). Toutefois, les plis interfessiers ou de l’aine peuvent également être touchés (psoriasis (...)