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Les psychédéliques pourraient aider à lutter contre la dépression selon une nouvelle étude

Bill Heinsohn / Getty Images

Depuis plusieurs années, les chercheur·ses s’intéressent aux effets thérapeutiques des psychédéliques sur les troubles dépressifs. Mais si les études de grande ampleur manquaient encore sur le sujet, une nouvelle étude américaine publiée dans la revue scientifique NEJM vient replacer les psychédéliques au centre du débat. Cette étude se concentre sur les effets de la psilocybine, un alcaloïde hallucinogène naturellement présent dans les champignons hallucinogènes.

Selon les estimations, 100 millions de personnes dans le monde souffriraient de dépression et seraient résistantes au traitement. Les chercheur·ses ont mené un essai clinique auprès de 233 patient·es dans 10 pays sur qui les traitements classiques avaient échoué. Après avoir arrêté un éventuel traitement, ils ont suivi un accompagnement psychologique. Les participant·es ont été divisé·es en trois groupes, recevant au hasard 1 mg, 10 mg ou 25 mg de psilocybine.

Comme le reprend l’AFP, les sessions “duraient entre six et huit heures durant lesquelles les participants n’étaient jamais laissés seuls”. Certain·es participant·es ont dit avoir été plongés dans “un état comparable à un rêve dont on pourrait se souvenir”, raconte James Rucker, co-auteur de l’étude. Selon l’AFP, relayé par France 24, “une dose unique de 25 milligrammes a permis de réduire les symptômes de dépression”. Un·e seul·e participant·e a ressenti de l’anxiété et nécessité un sédatif pendant la séance.

Trois semaines après l’essai clinique, les chercheur·ses (...)

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