Si vous avez l’impression d’avoir cinq-cents pensées par minute, que vous réfléchissez à toutes les éventualités, que vous cogitez tous les soirs avant de dormir et que vous ne pouvez pas vous empêcher de prévoir le maximum de choses… Alors vous êtes certainement un·e "overthinker", ou un·e "sur-penseur·euse", en français. Mais qu'en est-il de son opposé moins connu, mais tout aussi valable : l'"underthinker", ou "sous-penseur·euse" ?

À l’inverse des sur-penseur·euse·s, les sous-penseur·euse·s ont tendance à se débarrasser des pensées intrusives dès que possible, explique Stylist. Ce sont des personnes qui, même en cas de crise, paraissent ne jamais être perturbées. Souvent froides et pragmatiques (au point d'en être parfois très agaçantes), elles semblent capables de faire face aux situations les plus compliquées, de ne pas se soucier de ce que les autres peuvent penser, de faire abstraction de bon nombre de problèmes et de ne s’inquiéter de rien. Dans de nombreux cas, selon Ree Langham, psychologue à Impulse Therapy, "sous-penser" est un moyen, parfois inconscient, de se protéger du stress, de l’anxiété, voire même de la dépression que peut engendrer le fait, justement, de penser constamment.

Mais cette réaction, aussi pratique semble-t-elle pour celleux qui désirent affronter plus simplement la vie quotidienne, est-elle vraiment la meilleure approche ? Faire en sorte d’éteindre les parties les plus bruyantes de son cerveau peut sembler plus facile, voire plus relaxant, mais (...)

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