Ce qu’il faut retenir de la Coupe du monde de rugby 2023
L’édition 2023 de la Coupe du monde de rugby s’est terminée samedi soir, avec la victoire de l’Afrique du Sud sur la Nouvelle-Zélande en finale (11-12). Voici ce que l’on retiendra de la compétition.
1/ Afrique du Sud, le triomphe de la puissance
Commençons par l’évidence : non, l’Afrique du Sud n’est pas, à proprement parler, un « beau » champion du monde. Sa philosophie, axée sur la puissance, consistait davantage à détruire le jeu de l’adversaire plutôt qu’à construire le sien. Il n’y avait d’ailleurs guère que ses virevoltants ailiers, Cheslin Kolbe et Kurt-Lee Arendse, pour apporter de la variété à un registre quelque peu restrictif. Malgré tout, les Sud-Africains ont su, grâce à leur énorme force de caractère et à des choix tactiques payants, renverser la France chez elle (28-29), se sortir in extremis du piège anglais (15-16) et, en finale, anesthésier la fougue néo-zélandaise (11-12). Trois victoires arrachées de justesse, pour un petit point. Trois victoires qui forcent le respect, aussi, et laissent penser que ces Springboks méritaient quand même de conserver leur couronne.