En 2023, la recherche d’emploi pour une femme est encore et toujours un parcours semé d’embûches. Surtout, si vous êtes en plein dans la “risk zone”, une période pendant laquelle les employeur·es craignent de vous recruter car vous êtes en âge de procréer.

Envoyer des C.V., passer des entretiens, faire ses preuves et tenter de briser le plafond de verre. Le tout, en évitant le plus possible le sexisme ambiant. Le monde du travail est éreintant pour les femmes. Il l’est encore davantage lorsqu’elles entrent dans la “risk zone”, une période que Glamour définit comme celle où les femmes sont susceptibles d’avoir un enfant. Les femmes, qui souhaitent (ou pas) devenir mères, se retrouvent alors affublées d’une nouvelle étiquette aux yeux des employeur·es. Elles sont celles qui pourraient, du jour au lendemain, annoncer une grossesse et prendre un congé maternité. Certain·es chef·fes ne voient absolument pas cela d’un bon œil. Lors d’entretiens de recrutement, iels optent alors plus souvent pour un homme que pour une femme, si celle-ci n’a pas encore d’enfant mais a l’âge d’en faire.

En clair, selon un sondage YouGov, 12 % des employeur·es hésiteraient à recruter une femme en âge de procréer. Or, sachant que l’âge auquel les femmes accouchent de leur premier enfant se situe actuellement en moyenne autour de 31 ans, la “risk zone” dure en réalité une très longue partie de leur carrière. Si l’on considère que celle-ci débute à la fin de la vingtaine et dure jusqu’à 40 ans à peu près, les femmes passent donc une quinzaine d’années à être discriminées en raison de leur possible maternité.

Dans cette optique, toutes les femmes, qu’elles veuillent/puissent ou non avoir des enfants, se trouvent discriminées à l’embauche. L’idée même qu’une employée (...)

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