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Qu’est-ce que le SOPK, première cause d’infertilité féminine ?

Le syndrôme des ovaires polykistiques, plus connu sous l’abréviation « SOPK », toucherait une femme sur sept. Pourtant, ses symptômes et conséquences restent méconnus, entraînant des années d’errance de diagnostic et un torrent d’interrogations sans réponses.

Il y a quelques années, le monde semblait découvrir l’endométriose, maladie de l’endomètre qui toucherait 1,5 à 2,5 millions de femmes en France,  entraînant des douleurs handicapantes et des problèmes de fertilité. Une autre maladie féminine, également méconnue malgré le nombre de personnes concernées, commence à faire parler d’elle : le syndrôme des ovaires polykystiques (SOPK).

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Mais le manque d’informations et de formation des médecins à ce sujet laisse souvent les patientes seules face à leur diagnostic, quand il est enfin posé. On a demandé à Kelly Lescure, fondatrice de l’association Esp’OPK, de répondre à nos questions.

ELLE. Pouvez-vous nous expliquer simplement ce qu’est le SOPK ? 

Kelly Lescure. Il s’agit de la pathologie endocrinienne la plus répandue dans le monde. En France, elle toucherait une femme sur sept – aux États-Unis, les dernières études parlent d’une femme sur cinq. Ce syndrôme, que l’on a ou non en nous (on ne l’attrape pas comme une maladie, mais on le développe potentiellement) provoque un dérèglement hormonal : les femmes qui en souffrent ont trop d’hormones masculines, ce qui fait que leurs ovaires produisent plus de follicules que la normale (15 à 20 par ovaires, contre 4 à 5 chez une femme en bonne santé), et ces follicules ne parviennent pas à maturité –...

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