Notre sommeil est une fonction encore bien mystérieuse, mais déterminante pour notre santé. Quand cette dernière est chamboulée, c'est souvent le signe que quelque chose ne va pas dans notre corps. En 2020, des médecins canadiens ont ainsi démontré que les individus atteints de certains troubles du comportement en sommeil paradoxal développaient majoritairement et précocement des maladies neurologiques chroniques, comme la maladie de Parkinson, ou différentes formes de démence, comme la maladie d'Alzheimer. Une étude d'ampleur récente menée par des chercheurs de l'université de Stanford, aux États-Unis, va désormais encore plus loin : d'après elle, la qualité de notre sommeil pourrait révéler le moment où nous allons passer l'arme à gauche.

Plus précisément, se réveiller plusieurs fois dans la nuit pendant moins d'une minute et sans s'en souvenir le lendemain serait le facteur "prédictif le plus puissant" de la mortalité, détaillent nos confrères de Slate. Une découverte aussi fascinante qu'inquiétante, rendue possible grâce à l'analyse de 12 000 études centrées sur les "comportements" des personnes endormies, à savoir leurs mouvements du menton et des jambes, leur respiration et leur rythme cardiaque.

En se concentrant sur ces caractéristiques, les chercheurs ont souhaité développer "un système de mesure qui attribue un âge de sommeil à chaque personne, en identifiant les variations du sommeil les plus étroitement liées à la mortalité", détaille The Independent. Cela signifie (...)

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