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Quelle huile consommer pour ma santé ?

Si vous lisez cet article, c’est sans doute que vous savez déjà (peut-être) que comme pour l’eau minérale et même les aliments en général, l’idéal est de varier les plaisirs pour varier les différents bienfaits. Les industriels l’ont bien compris et l’on trouve enfin dans les rayons de nombreux types d’huiles jusque-là cantonnées aux magasins bio. Colza, sésame, noix… Ont-elles des vertus et sont-elles meilleures que nos habituelles tournesol et olive ? Laquelle choisir pour cuisiner et laquelle pour assaisonner ? Quelques pistes pour choisir.

Pour commencer, rappelons à toutes celles qui penseraient enlever l’huile de leur alimentation pour perdre quelques kilos, que ce serait une très mauvaise idées car cela les priverait de leurs nombreux bienfaitssur l’organisme et notamment sur le cœur, ainsi que de leurs vitamines et nutriments et leurs vertus antioxydantes. Pour mémoire, il existe trois sortes d’acides gras plus ou moins bons pour la santé, sur lesquels on se base pour choisir : les polyinsaturés comme les oméga-3, bénéfiques, les mono-insaturés neutres sur la santé et les acides gras saturés, à éviter car néfastes. Pour la santé, on évitera les huiles riches en oméga 6 (pépins de raisin, tournesol, palme, maïs et arachide), et on choisira les riches en oméga3, comme l’huile d’olive et l’huile de colza.

Le processus de transformation de l’huile faisant disparaître certains nutriments, il est aussi conseillé de choisir des huiles dites « de première pression à froid » ( = pressé en-dessous de 50°C) comme les huiles vierges, extra-vierges ou de « première pression à froid », qui n’ont subi qu’un simple broyage et pressurage à froid et sont donc encore riches de tous leurs bienfaits.

Huile de palme : la pire ! Très riche en graisses saturées et en oméga-6, extraite par pression à chaud, elle ne devrait même pas servir à l’alimentation. Malheureusement son prix très bas en fait un ingrédient très utilisée par l’industrie alimentaire dans les gâteaux, préparations industrielles et aliments transformés, et en fait une des huiles les plus consommée au monde et une des cultures les plus néfastes au plan écologique. Un désastre environnemental que dénonce même Amnesty International dans CETTE VIDEO. On boycott en regardant les étiquettes pour choisir les produits qui n’en contiennent pas.

olive oil
olive oil

L’huile d’olive est dite neutre car si elle ne contient pas d’oméga 3, elle n’apporte pas non plus d’oméga 6, mais c’est probablement la meilleure huile pour la santé grâce à sa richesse en vitamines A, E, D et K et en oméga 9. Bénéfique au système cardio-vasculaire elle agit aussi pour réduire le cholestérol. Idéale en assaisonnement comme en cuisine, elle ne s’altère pas avec la hausse de température.

L’huile de colza : seconde au palmarès, celle-ci est aussi bonne pour le cœur et les neurones, antioxydante grâce à sa concentration en vitamine E, un bon équilibre entre oméga 3 et omega 6 et sa faible teneur en acides gras saturés. En revanche elle résiste moins bien à la chaleur, on la préfère donc plutôt crue pour garder ses bénéfices ou on la mélange avec l’olive pour cuisiner.

L’huile de sésame : ses atouts sont nombreux et son goût prononcé. Très riche en acides gras insaturés, elle est possède de forts antioxydants ainsi que de la lécithine, bénéfique aux cellules nerveuses et cérébrales (conseillée pour la mémoire, la dépression et la fatigue nerveuse), et se consomme en cuisson comme en assaisonnement.

L’huile de noix a une haute teneur en fer, magnésium, omega3, vitamines E et B6, et pas trop d’omega 6, donc un bon équilibre ce qui en fait une alliée de choix. Bénéfique au cœur et au cerveau, elle est fragile et se consomme en revanche crue seulement, en salade.

Huile de tournesol : une des plus répandue mais pas la plus intéressante, elle est ceci dit riche en vitamine E antioxydante et est aussi bénéfique au système immunitaire et nerveux. Riche en oméga 6 mais pas en oméga 3, elle n’est pas à privilégier au quotidien malgré son prix intéressant et un gout facile à accommoder. La chaleur détruisant la plupart de ses nutriments, on devrait éviter de l’utiliser en cuisson.

L’huile d’arachide : Plus riche en acides gras mono-insaturés qu’en poly-insaturés, elle contient aussi des acides gras saturés, ce qui en fait une huile peu intéressante. Sa faible teneur en oméga 3 et forte concentration en Oméga-6 et sa faible proportion en fait une huile à éviter ou a consommer de manière occasionnelle.

En conclusion, privilégiez les huiles de colza et olive en alternance, la variété et la qualité, et choisissez celle dont le gout vous plait (par exemple chez Puget il existe plein de goûts différents d’huiles d’olive : Noire délicate, verte puissante, la bio, la confite…). Pour vous aider à les consommer, offrez-vous des huiles de qualité supérieure pour en apprécier la saveur (Monini par exemple, la Rolls de l’huile d’olive, ou les crus bio Emile Noël obtenus avec les premières olives récoltées en novembre) ou encore celles ayant reçu des prix, comme l’huile Hermanos Catalan d’Amanprana dont les oliviers bénéficient d’un espace doublé dans l’oliveraie (36m2 chacun) située à côté de leur hacienda en Espagne, permettant de procéder à la pression 6 h à peine après la récolte manuelle. Evitez le 100% tournesol pour tout, tout le temps, choisissez au pire des huiles au moins mélangées (type Isio 4, qui combine d’huile de tournesol, colza, oléisol et pépins de raisins).

Biologisch_eten._Olijfolie
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Anne Thoumieux

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