Quels sont les impacts psy d'un avortement ?

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En France, une femme sur trois a recours à l'avortement au cours de sa vie. Si les études révèlent que la majorité des femmes ayant choisi d'avorter ne présente aucun trouble psychiatrique ou de détresse psychologique après l'avoir vécu, la majorité des manifestations psychologiques liées à l'avortement se concentre en revanche sur la période précédant l'avortement.

Les manifestations psychologiques liées à l'avortement

L'avortement est loin d'être un acte anodin et la décision d'y recourir est difficile. Cependant, les études montrent que lorsque cette décision est prise par la femme, celle-ci a peu de risques de présenter des troubles psychiatriques ou une détresse psychologique. Au contraire, les femmes évoquent plutôt un "sentiment de soulagement".

Le traumatisme réside surtout dans la découverte d'une grossesse non désirée et dans la décision de poursuivre cette grossesse ou non. Ainsi, la prise de décision d'avorter permet de reprendre le contrôle sur son corps et sur sa vie future.

Entre la découverte de la grossesse et l'avortement, la femme peut souffrir d'anxiété ou de symptômes dépressifs. La littérature scientifique indique que dans la majorité des cas, ces manifestations décroissent dans le mois suivant l'avortement. Le vécu d'un avortement peut cependant ressurgir lors d'un désir de grossesse ou d'une grossesse ultérieure sous forme d'angoisses ou de culpabilité. Il ne faut pas hésiter à consulter dans ce cas.

Il est...

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