Quels sont les meilleurs vins pour terminer un repas de fêtes ? L'avis d'une cheffe sommelière
Bio, biodynamiques ou nature : zoom sur les vins qui ont tout bon
Ce n’est pas le sucre résiduel dans le vin qui est le plus intéressant, mais plutôt la fraîcheur résiduelle, la vivacité qui n’empâte pas la bouche et qui permet de délivrer tous les arômes du vin, et, à la fin, de donner le plaisir. Car tous ces vins dits de dessert ont souvent une grande charge aromatique, et c’est ce qui en fait tout l’intérêt pour les accorder avec une pâtisserie aux agrumes ou une bûche traditionnelle au café. J’ajouterais que les pâtissiers, aujourd’hui, s’évertuent à désucrer leurs desserts, alors n’ajoutons pas trop de sucre dans le verre. C’est pourquoi je conseillerais de regarder du côté des vins demi-secs ; je pense au Vouvray dont le chenin apporte de la fraîcheur. Et dans cette catégorie, on peut trouver et s’offrir de très vieux millésimes à des prix abordables. Ou alors, aller vers des bulles avec une pointe de douceur sans tomber dans les champagnes de dessert d’autrefois, au goût "sucrailleux" déplaisant.
C’est une question de taux résiduel de sucre : entre 12 et 45 g/litre, ils sont moelleux, au-dessus, ils sont liquoreux. L’important est que le sucre soit "naturel" comme avec la botrytisation (ou pourriture noble) ou la méthode des vins dits de glace (ou icewine), le sucre se concentre dans le grain de raisin que récolté le plus tardivement possible. Ce qu’on appelle les "vendanges tardives" car on recherche la "surmaturité". Il en résulte des vins expressifs, avec un bouquet (...)