Qu'est-ce que le syndrome du "coureur imposteur" et comment s'en débarrasser ?
Le syndrome de l’imposteur du coureur colle aux baskets des personnes qui ne sont pas satisfaites de leurs performances de runneur·euse. Chris Bennet, coach pour Nike, explique dans un article pour Women’s Health qu’en demandant à ses client·e·s de décrire leur relation avec la course, la plupart répondent : "J’ai fait X semi-marathons mais je ne suis pas un·e vrai·e coureur·euse", ou encore "Honnêtement je suis nul·le en course, je vais vous ralentir". Des propos qui font écho à la journaliste de Women’s Health Jacqueline Andriakos, qui a interrogé son entourage. Et malgré les médailles gagnées, les courses effectuées, les marathons terminés, "presque aucun d’entre nous ne croit qu’il soit un vrai coureur". Elle ajoute que la course est "l’unique challenge qui pousse plus de gens que je n’avais imaginé à s’autodénigrer, se sentir en insécurité".
Pour Chris Bennet, ce syndrome touche particulièrement celles et ceux qui courent plutôt que les amateurs·rices de basket. "Vous n’entendez jamais quelqu’un qui joue de temps en temps au basket dire qu’il n’est pas un vrai joueur de basket", explique le coach sportif dans Women’s Health, contrairement à une personne qui court régulièrement et qui ne se sent pas légitime. Pour Lennie Waite, ancienne athlète olympique et consultante en psychologie du sport, les personnes qui souffrent de ce syndrome "pensent que ces autres coureurs·euses font mieux ou vont plus vite qu’eux·elles."
La course n’est pas directement associée à des moments, comment (...)