Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine a annoncé jeudi "suspendre" avec effet immédiat le Gabon, où des militaires ont renversé mercredi le président Ali Bongo. Des officiers de la Garde républicaine, garde prétorienne de la famille Bongo au pouvoir depuis 55 ans, ont proclamé la "fin du régime", moins d'une heure après l'annonce de la réélection du chef de l'État à la présidentielle de samedi, qu'ils estimaient truquée.

Placé en résidence surveillée par les militaires, Ali Bongo, 64 ans, avait été élu en 2009 après la mort de son père, Omar Bongo Ondimba, qui avait dirigé sans partage pendant plus de 41 ans ce pays riche en pétrole et pilier de la "Françafrique".

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Jeudi, les mutins ont annoncé que le général Oligui prêterait serment lundi 4 septembre en tant que président de la transition devant la Cour constitutionnelle, dont ils ont annoncé le "rétablissement temporaire".

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