Le racisme ordinaire à l’encontre des Asiatiques sévit encore en France, alerte une étude du CNRS

Getty Images © Xavier Lorenzo

“Est-ce que tu parles français ?” Voilà le genre de questions qu’une personne d’origine asiatique diplômée d’écoles françaises et en recherche d’emploi peut se voir poser. “Dans le monde du travail, les jeunes migrants d’origine asiatique déclarent souvent être victimes de dévaluation salariale à l’embauche et de stagnation salariale durant leur parcours professionnel”, note un rapport de recherche publié par la Défenseure des droits, ce 15 mars. Dans l’esprit des employeurs, ces travailleurs sont “dociles” et leur situation précaire ne leur permet pas de se rendre compte des discriminations qu’iels subissent. Pendant deux ans, des chercheur·euses du CNRS ont, sous l’égide de la Défenseure des droits, Claire Hédon, mené des entretiens avec des personnes d’origine asiatique pour tenter de mettre en exergue le racisme permanent qu’elles subissent. Cette étude REACTAsie est édifiante quant à la banalisation du racisme anti-asiatique en France.

En se basant sur 32 entretiens exhaustifs, les chercheur·euses ont déterminé que ces manifestations du racisme anti-asiatique ont lieu en majorité dans l’espace public. Suivent l’école et le travail. Dans le cadre scolaire, les enfants asiatiques subissent des moqueries et insultes, souvent liées au travail de leurs parents, migrants, employés dans des “niches ethniques”, notamment en restauration. “Bol de riz”, “Tu sens les nems”, autant de réflexions humiliantes qui marquent profondément les écoliers. Mais ces humiliations ne s’arrêtent pas (...)

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