Un rapport glaçant montre que les demandeuses d'asile ont 18 fois plus de risque d’être victimes de viol

Stefano Guidi/Getty Images

Glaçant, c’est le mot pour décrire le rapport de santé publique publié ce 17 septembre sur les agressions sexuelles dont sont victimes les demandeuses d’asile en arrivant en France. L’étude concerne 273 femmes interrogées ces trois dernières années par l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille et la faculté de médecine d’Aix-Marseille, explique le Huffington Post. Un quart des femmes de ce groupe, soit 84 femmes, ont été victimes de violences sexuelles "au cours de leur dernière année de vie en France" et 17 d’entre elles ont été violées. Par ailleurs, les demandeuses d’asile ont 18 fois plus de risque d’être victimes de viol en Hexagone que les Françaises de la population générale, et 40 % d’entre elles ont subi des mutilations génitales, révèle aussi l’enquête publiée dans la revue scientifique internationale The Lancet.

"Les mois qui suivent l’arrivée dans un pays d’accueil européen pour les femmes demandeuses d’asile semblent être une période de forte incidence de violences sexuelles", signale un des auteurs de l’étude. Le docteur Jérémy Khouani, généraliste dans une maison de santé dans le 3e arrondissement de Marseille, explique de son côté au Monde que le viol est "un passage presque inévitable de la migration" pour les demandeuses d’asile.

"Je n’ai pas envie de hiérarchiser, mais les violences que subissent les femmes demandeuses d’asile, c’est trois fois plus horrible que les hommes", signale aussi le docteur Jérémy Khouani dans Le Monde. Selon l’étude, les demandeuses (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Ces métiers vont connaître une forte hausse de salaire en 2024, selon une étude
Le Japon ouvre une ligne d'écoute pour les hommes victimes de violences sexuelles
Droit à l'avortement : la ville de Paris s'engage dans une campagne publique d'information
On connait les métiers qui nous rendent le plus malheureux, d'après une étude menée par Harvard
Inceste : seulement un enfant sur 2 est mis en sécurité après avoir révélé les faits, selon un rapport de la Ciivise