Publicité

Ras-le-bol à Marseille après une nouvelle grève des éboueurs

Alors que quatre syndicats ont déjà accepté de reprendre le travail, FO bloque toujours la reprise des tournées.
Alors que quatre syndicats ont déjà accepté de reprendre le travail, FO bloque toujours la reprise des tournées.

Dans toutes les rues de Marseille, les déchets s'accumulent partout, et débordent les petites rues. « C'est d'une crasse, c'est lamentable, c'est horrible. Même Naples est plus propre que nous maintenant », se lamente une habitante auprès de RTL. Et pour cause : à Marseille, les rues sont empuanties par la troisième grève des éboueurs depuis le mois de septembre, sur fond d'un sempiternel conflit entre les syndicats et la métropole.

En octobre dernier, pourtant, l'épineuse question du temps de travail avait été tranchée dans la douleur. À l'issue d'une longue grève, les éboueurs marseillais avaient accepté une augmentation du temps de travail journalier, qui était passé de 3 h 30 à 5 h 38. Un accord particulièrement avantageux qui aurait pu mettre fin au conflit… si tous les syndicats l'avaient signé. Certes, quatre syndicats importants, dont la CGT et la FSU, l'avaient validé. Mais pas Force ouvrière (FO), un syndicat historique particulièrement puissant à Marseille.

À LIRE AUSSIMarseille : fin de la grève des éboueurs, reprise des tournées

Jusqu'au-boutisme stérile

C'est pourtant FO qui, rappelle RTL, avait signé un premier accord en septembre. À l'époque, cette fois, les quatre autres syndicats avaient refusé de le valider. « La problématique, c'est que FO a passé un accord sur une réduction du temps de travail de 9,5 %, puis s'est aperçu que les agents ne le suivaient pas et est ensuite entré dans une grève », raconte Yves Moraine, négociateur de la métrop [...] Lire la suite