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Rassemblement national: Stéphane Ravier dit être approché "quasiment chaque jour" par le camp Zemmour

Stéphane Ravier sur BFMTV le 28 janvier 2022. - BFMTV
Stéphane Ravier sur BFMTV le 28 janvier 2022. - BFMTV

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Marine Le Pen s'apprête-t-elle à perdre parmi ses soutiens l'unique sénateur Rassemblement national? Invité sur BFMTV ce vendredi, au lendemain des révélations concernant la décision de Marion Maréchal de ne pas soutenir sa tante pour la présidentielle, le sénateur des Bouches-du-Rhône est apparu pour le moins nuancé quant à son soutien envers Marine Le Pen.

"Bien sûr que j'ai été approché"

Alors que les défections s'enchaînent au sein du RN en faveur d'Eric Zemmour, à l'image de Jérôme Rivière ou Gilbert Collard, Stéphane Ravier a confirmé la campagne que mènent les équipes du polémiste d'extrême droite pour récupérer de nouveaux soutiens.

"Bien sûr que j'ai été approché, je le suis quasiment chaque jour. Car chez ceux qui ont rejoint Eric Zemmour, j'ai beaucoup d'amis", a indiqué le sénateur. 876450610001_6294110535001

Prenant au passage la défense de Jérôme Rivière, le patron des eurodéputés RN qui a rejoint le 19 janvier les rangs d'Eric Zemmour. "Je ne participe pas à cet échange de mots aigres-doux, d'attaques, d'insultes. [...] J'ai beaucoup d'amis au sien des équipes d'Eric Zemmour et je souhaite les conserver", a-t-il indiqué.

Quant à Marion Maréchal, "c'est quelqu'un de grande valeur qui a laissé dans le Sud une image de quelqu'un de déterminé. Ce ne serait pas une bonne nouvelle qu'elle ne soutienne pas Le Pen", a ajouté cet ancien maire de secteur marseillais.

"La vraie question est de savoir pourquoi il y a tous ces départs", a ainsi fait mine de s'interroger Stéphane Ravier. "Pourquoi Marion ne se positionne pas en faveur de Le Pen. Pourquoi nous n'arrivons pas à convaincre ceux qui étaient chez nous d'y rester, alors que les sondages nous sont favorables? L'effet Zemmour nous a mis un coup de pied aux fondamentaux. La situation de monopole nous a conduits à nous endormir sur nos lauriers", a-t-il jugé.

Une union du "camp national"

Autant d'éléments égrainés lors de sa prise de parole, qui viennent éclairer le positionnement du sénateur, bien qu'il a tenu à souligner que "l'effet Zemmour conduit Marine Le Pen à être meilleure sur le terrain".

Mais pour Stéphane Ravier, le véritable enjeu réside dans une union du "camp national", lui qui dessine déjà les contours d'une alliance RN/Reconquête, du nom du parti d'Eric Zemmour, au soir du premier tour de l'élection présidentielle. "Je pense qu'il faudra se rassembler au soir du premier tour, car j'ai espoir que le camp national soit au second tour".

Reste à savoir de quel côté se trouvera le sénateur des Bouches-du-Rhône. "Je reste un soutien de Marine Le Pen, à ce jour. Jusqu'à... Je ne sais pas. Aujourd'hui c'est comme ça".

Article original publié sur BFMTV.com