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Une rave party réunit jusqu'à 600 personnes en Vendée

Des participants à une rave party (Photo d'illustration).  - LOIC VENANCE © 2019 AFP
Des participants à une rave party (Photo d'illustration). - LOIC VENANCE © 2019 AFP

Une rave party non déclarée a réuni au plus fort de la nuit de samedi à dimanche 600 participants environ à Château-Guibert, en Vendée, a appris dimanche l'AFP auprès de la préfecture. Le terrain où se déroule la rave, toujours en cours donc ce dimanche, "appartient à un exploitant forestier qui a tenté de s'interposer en vain" lors de l'installation de la fête qui a débuté entre 20h et 23h samedi soir, selon la préfecture de Vendée.

D'après France Bleu, qui localise l'événement du côté de la commune voisine de Thorigny plutôt qu'à Château-Guibert, la fête s'intègre à un appel national, intitulé "la nuit d'émeutes", qui a appelé à l'organisation de ce type de rendez-vous afin de rendre hommage à Steve Maia Caniço, mort consécutivement à une chute dans la Loire après une intervention de la police lors d'une soirée tenue à Nantes le soir de la Fête de la Musique 2019.

Une quarantaine de gendarmes présents sur place mais une ambiance bon enfant

Si le rassemblement a réuni quelque 600 personnes au milieu de la nuit, "on estime qu'il y a désormais en fin de matinée entre 300 et 400 personnes et qu'il devrait y avoir une coupure du son en milieu d'après-midi", d'après la même source.

Une quarantaine de gendarmes sont présents ainsi qu'une équipe de secouristes de la protection civile, qui met également à disposition des auto-tests antigéniques de dépistage du Covid-19. "Ce rassemblement expose tous les participants: on appelle sur place à respecter les consignes sanitaires", a indiqué à l'AFP le sous-préfet Grégory Lecru.

Philippe Berger, maire de Château-Guibert, a toutefois voulu noter, auprès de Ouest France ce dimanche, que l'ambiance sur place n'avait rien de délétère. "On attend que cela se termine bien, sans aucun débordement humain. C’est le cas pour le moment. La mairie se tient à disposition des habitants qui auraient des questions."

Article original publié sur BFMTV.com