La recette arménienne que vous devez absolument tester !

Notre série « Cuisine du monde » vous entraîne à la découverte des plus grandes spécialités culinaires de chaque pays, vues à travers le regard d’un(e) célèbre chef(fe). Pour ce second épisode, Julia Sedefdjian, la plus jeune cheffe étoilée de France à la tête de « Baïeta » et du restaurant-épicerie fine « Cicéron », convoque ses origines arméniennes. Pour nous, elle livre sa recette familiale des sou beurek. De quoi mettre les papilles en éveil !

On l’orthographie tantôt « börek » tantôt « burek » ou encore « beurek ». Quoi qu’il en soit, c’est une pâtisserie salée qui s’est développée sous l’Empire Ottoman. On trouve les premières traces de ce mets en Asie Centrale au IXe siècle, même s’il aurait été créé par les Turques nomades dès le VIIe siècle. Sorte de chaussons fourrés au fromage, aux épinards ou à la viande, sa pâte - que l’on appelle « Yufka » - est néanmoins très particulière. Si on l’utilise peu désormais, remplacée par la plus populaire « pâte filo » (délicate et croustillante) la « Yufka » était composée d’œufs, d’eau salée et de farine tamisée. Quintessence de la convivialité, le beurek s’est développé ensuite au Moyen-Orient, notamment en Israël, où il est connu sous le nom de « borekass », ainsi qu’en Afrique du Nord. Il reste néanmoins reconnu mondialement comme un mets typique de la gastronomie arménienne.

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L’harmonie de son Arménie

La cuisine arménienne est empreinte de soleil, à l’image de celle de Julia Sedefdjian. Et pour cause, la plus jeune cheffe étoilée de France est née à Nice, d’une mère d’origine sicilienne et d’un père arménien. C’est sans doute pour rendre hommage à ce Sud qu’elle affectionne tant qu’elle appelle son restaurant « Baïeta », qui signifie « bisou » en patois niçois. Elle y reçoit une étoile...

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