Comment reconnaître (et survivre à) un parent toxique ?

On parle fréquemment des amitiés toxiques, des amours toxiques et des collègues toxiques dont il faudrait se détacher. Mais quid des parents ? Comment savoir s'ils sont toxiques ou juste lourds ? Et surtout, comment fuir face à une relation aussi complexe ?

Aujourd’hui, le terme « toxique » est à la mode. Dès que quelque chose nous déplaît ou nous fait souffrir dans une relation, on étiquette cette dernière de toxique. On en parle avec Antoine Spath, psychologue, auteur de « Ne plus se laisser manipuler, c’est malin » (éd. Leduc). « Tout ce qui nous contrarie n’est pas toxique », assure-t-il. En d’autres mots, et pour entrer dans le sujet de la parentalité toxique, un parent lourd, sévère ou envahissant n’est pas nécessairement toxique. Mais comment faire la part des choses ? S’il est intéressant de dresser au mieux le portrait du parent toxique pour le reconnaître, l’idéal reste de « regarder en soi ».

Notre état et nos réactions face à nos parents en disent parfois long, d’autant qu’il est difficile d’établir une définition propre du parent toxique, tant il existe de modèles de toxicité. « La toxicité peut se manifester dans l’absence, ou par excès de présence ou d’amour, aussi par un discours inapproprié tenu à l’enfant », résume Antoine Spath qui, pour éclairer son propos, ajoute que la toxicité se joue aussi bien dans l’intrusion, la perversion, la manipulation, la violence ou encore le chantage, et que « les mots comme les actes peuvent accompagner ces comportements ». Autant de comportements, donc, qui laissent planer le doute quant à la toxicité, mais qui ne sont pas aussi significatifs que les sentiments qu’ils génèrent en nous.

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