Recrudescence de l'arnaque aux chèques vacances : comment repérer les faux
En France, plus de 200 000 professionnels du tourisme et des loisirs acceptent les chèques vacances. Malheureusement, leur popularité en fait également une cible de choix pour les arnaqueurs. Déjà en octobre dernier, un réseau criminel proposant des faux chèques avait été démantelé par l’Office central pour la répression du faux monnayage (OCRFM) pour un préjudice d’au moins 6 millions d’euros. Cette contrefaçon représente un véritable fléau, tant pour les particuliers que pour les professionnels du milieu.
En France, un seul et unique organisme, l'Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV), géré par le ministère de l'Économie et des Finances, édite ces titres. Mais cela n'empêche pas les trafiquants de reproduire à l'identique. Pour comprendre leur mécanisme, Le Parisien a tenté de s’en procurer des faux. Sur Facebook, le quotidien se rend vite compte que c’est une mine d’or : des chèques-vacances proposés entre 170 euros (20 chèques de dix euros chacun) et 500 euros (deux carnets de 30 tickets de l’Agence nationale des chèques-vacances de 300 euros par carnet). Mais l'utilisation de ces contrefaçons est passible de cinq ans de prison et de 345 000 euros d'amende. Mieux vaut donc ne pas se laisser tenter.
Pour reconnaître un chèque vacances authentique, il est crucial de connaître les éléments de sécurité intégrés par l'ANCV. Les chèques vacances sont imprimés sur un papier spécifique légèrement texturé avec des fibres colorées visibles à l'œil nu. De même, des encres spécialises (...)