Rejet de l'eau de Fukushima : les autorités japonaises assurent qu'il n'y a pas de trace de radioactivité en mer
La Chine ne décolère pas après l’annonce du début du rejet en mer des eaux de Fukushima, à l’arrêt depuis 2011. Le Japon doit en rejeter 1,34 million de tonnes, après un premier déversement d’« environ 17 jours ». De l’eau traitée qui inquiète cependant certains Japonais et surtout la Chine, même si le plan a été validé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Depuis, comme l’explique l’AFP, la situation est tendue dans l'empire du Milieu. L’ambassade du Japon s’est montrée « extrêmement inquiète » à la suite de la vague d’harcèlement qu’elle subit devant ses locaux. Des jets de brique ont notamment été constatés devant l’ambassade nippone à Pékin. « Bien entendu, nous regrettons (ces faits) et sommes extrêmement inquiets. Nous demandons au gouvernement chinois, conformément au droit international, qu'il assure la sécurité des ambassades et consulats en Chine, y compris de certaines installations liées au Japon et des ressortissants japonais », a mis en avant un porte-parole de l’ambassade.
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Pourtant, au Japon, on se veut catégorique : les eaux rejetées en mer contiennent un taux de radioactivité en-dessous des limites. Selon de derniers tests réalisés près de « l’épave » de la centrale de Fukushima n°1, aucun niveau inquiétant de radioactivité du tritium n’a été constaté. Selon The Japan Times, les tests ont été réalisés à 11 endroits distincts, à moins de quarante kilomètres de la centrale. Les t...