Pour relancer la natalité, la Corée du Sud va embaucher des nounous du monde entier
C’est le pays qui possède le taux de fécondité le plus bas du monde (0,72 enfant par femme). Pour augmenter la population, le président de la Corée du Sud, Yoon Suk-yeol, souhaite faire venir 1200 baby-sitters des quatre coins du monde d’ici mi-2025, pour aider à relancer la natalité. Cette démarche a déjà fonctionné en faisant venir une centaine de nourrices en provenance des Philippines.
Cette initiative devrait ravir les parents. En effet, certains couples ne trouvent aucune solution de garde pour leur enfant dans les centres d’accueil, ou n’ont pas les moyens financiers. D’autres pensent mettre un terme à leur carrière le temps que leur enfant fasse la rentrée à l’école. Une décision lourde à prendre dans un pays où le travail est une priorité, et la maternité de moins en moins désirée. Selon un sondage Ipsos relayé par le Korea Economic Daily Global Edition, plus de 60 % des 25-45 ans disent ne pas vouloir avoir d’enfants.
Une initiative critiquée par les Sud-Coréens
Si le gouvernement espère attirer des nourrices étrangères, la population locale ne partage pas le même avis. Elle déplore le coût excessif de l’embauche d’une baby-sitter venant d’un pays étranger. Le gouvernement métropolitain de Séoul estime que les familles dépenseront 2,38 millions de wons par mois (environ 1600 euros) pour s’offrir les services de ces nounous étrangères pendant 8 heures par jour. Un montant qui équivaut à la moitié du revenu mensuel moyen des...