Retraites : la CGT promet de nouvelles « coupures ciblées » après l’adoption de la réforme
Au lendemain de l’adoption de la réforme des retraites, après le rejet des motions de censure, Sébastien Menesplier, dont les propos ont été rapportés par l’AFP, a promis qu’il y aurait de nouvelles « coupures ciblées » pour « s’attaquer au capital. »
Lors d’une visite sur le piquet de grève de la centrale nucléaire de Gravelines, dans le Nord, le secrétaire général de CGT-Énergie (FNME-CGT) a affirmé que « la colère est grande » : « On va leur montrer qu’on est mobilisé et qu’on est déterminé. » Et d’ajouter que le syndicat poursuivra le mouvement jusqu’à avoir « la certitude que cette réforme puisse être rangée dans le placard ».
Une activité au ralenti à Gravelines
Depuis le début du mouvement, le secteur a fait pression sur certains élus favorables à la réforme des retraites, en multipliant les coupures d’électricité. Ainsi, la permanence du président du Sénat en avait été privée, tout comme le domicile de Bruno Retailleau en Vendée. Mais les coupures ciblées ont forcément eu un impact plus large. Récemment, 43 000 foyers ont été temporairement privés de courant dans le Var, ou encore 32 000 dans les Ardennes.
À la centrale de Gravelines, l’activité tourne au ralenti depuis plusieurs jours, car des barrages filtrants ont été installés. Selon les grévistes, ce mouvement coûte de l’argent à l’État, qui est contraint d’acheter l’énergie plus cher. La maintenance des réacteurs a par ailleurs été retardée
