Voici le risible dédommagement des étudiants dont les logements seront réquisitionnés pour les JO 2024
C'est une décision qui a provoqué un véritable tollé. En mai dernier, le ministère des Sports avait annoncé la réquisition de près de 3 000 logements étudiants en Île-de-France pour accueillir le personnel (forces de sécurité, soignant·es, secouristes, chauffeur·ses d'autobus, agent·es de sécurité privée) des Jeux olympiques de Paris 2024. Dans la foulée, de nombreux·ses étudiant·es avaient publié sur X (anciennement Twitter) une capture d'écran d'un courriel envoyé par le Crous, les avertissant que la résidence étudiante devrait être "vide de tout habitant·e à compter du 1er juillet 2024".
Rapidement, la ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, avait réagi en assurant qu'il "n'a jamais été envisagé de priver un·e étudiant·e de logement pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024". La ministre s'engageait même alors à un "relogement de proximité", et à une "prise en charge des coûts pour ce déplacement" pour les étudiant·es souhaitant être logé·es durant la période des JO. Jeudi 26 octobre, elle a révélé les modalités de cette compensation. Dans une interview accordée au Parisien, Sylvie Retailleau a ainsi assuré que les étudiant·es dont les logements seront réquisitionnés recevront une indemnité de "100 euros", ainsi que "deux places" pour assister à des "épreuves olympiques".
Une très petite compensation pour les 2 200 personnes qui vont devoir être relogées le temps des Jeux olympiques 2024. "Sur ces quelque 6 000 logements étudiants vides, l'idée (...)
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