"Un risque trop important" : pourquoi les médicaments antirhume seront interdits à la vente libre dès ce mercredi (et la liste des produits concernés)
Jusqu’à présent, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) déconseillait les vasoconstricteurs par voie orale en cas de rhume. En cause : “Des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux peuvent se produire après utilisation de médicaments vasoconstricteurs (pseudoéphédrine)”, indiquait-elle dans un communiqué publié à l’hiver 2023. Par ailleurs, depuis 2018, la publicité sur ces médicaments est interdite. Mais un nouveau cap a été franchi : dès ce mercredi 11 décembre 2024, ces médicaments antirhume ne seront plus disponibles à la vente libre, a annoncé l’ANSM dans un communiqué.
Dès ce mercredi 11 décembre, une ordonnance sera donc nécessaire pour se procurer les médicaments vasoconstricteurs suivants :
A l’origine de cette décision ? L’ANSM explique que si une baisse des ventes de ces médicaments a été observée après ses précédentes recommandations sur le sujet, “une nouvelle augmentation des ventes des laboratoires depuis septembre 2024” a été constatée. Par ailleurs, de nouveaux risques neurologiques associés aux vasoconstricteurs ont été confirmés par l’Agence européenne du médicament (EMA), à savoir des syndromes d'encéphalopathie réversible postérieure et de vasoconstriction cérébrale réversible.
L’agence du médicament pointe ainsi du doigt des "risques rares mais graves associés à ces médicaments" et souligne que “ces effets indésirables peuvent apparaître chez des patients sans facteur de risque ni antécédent médical, (...)
