Des robots policiers capables de tuer sur le point d’être déployés à San Francisco

POLICE - RoboCop en vrai ? En tout cas, on s’en rapproche. Mardi 29 novembre, le conseil municipal de San Francisco a validé l’amendement déposé par la police de la ville demandant l’utilisation de robots capable de tuer, en cas de « dernier recours » comme les attaques terroristes ou les tueries de masse. La police de San Francisco possède déjà 17 robots, utilisés pour le déminage ou le transport de substances dangereuses, mais aucun ne sert à tuer. Alors à quoi vont ressembler ces nouveaux prototypes ?

Comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article, ces nouveaux prototypes ressemblent à des canons, montés sur des roues, capables d’identifier une cible et de la verrouiller. Ils ont la possibilité de placer une charge explosive ou de tirer comme une mitraillette. Ces « robots tueurs » ne pourront être déployés que par des officiers haut placés et seulement lorsqu’il y a un risque imminent de mort pour le public et les officiers. Plus qu’inquiétant ? En tout cas, la police de la ville a justifié leur utilisation en raison de la « violence de masse » devenant plus fréquente.

Les États-Unis n’en sont pas à leur coup d’essai en la matière : à Dallas en 2016, un robot tueur était déjà venu à bout d’un criminel. De quoi relancer le débat sur les SALA, les systèmes d’armes létaux autonomes. Vent debout contre ces « armes », la campagne « Stop Killer Robots », réunissant 180 ONG, a publié un dernier sondage selon lequel 55 % des Américains sont opposés aux SALA. Parmi les arguments avancés : la militarisation de l’intelligence artificielle.

Cette décision doit être une nouvelle fois présentée devant le conseil municipal le 6 décembre. Si elle est définitivement acceptée, elle pourrait entraîner dans son sillage de nombreuses villes américaines.

À voir également sur le HuffPost :

Lire aussi