Rubiales, « un homme des cavernes au XXIe siècle »

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Intronisé à la présidence de la Fédération espagnole de football en 2018, Luis Rubiales cumule les casseroles dans son mandat. À la suite de l’épisode de son baiser forcé adressé à Jennifer Hermoso, le dirigeant est convoqué pour une assemblée extraordinaire décisive pour son avenir au moment où sa cote de popularité est au plus bas à l’échelle nationale.

Si Luis Rubiales arborait un sourire étincelant lors de la cérémonie de remise de la Coupe du monde féminine après le sacre des Espagnoles en finale contre l’Angleterre (1-0), sa joie devait être moins expressive à l’heure de fêter son quarante-sixième anniversaire ce mercredi 23 août. À travers un communiqué de FUTPRO, syndicat des joueuses espagnoles, Jennifer Hermoso a brisé son silence après avoir été victime sur le podium d’un baiser non consenti de la part de son président. « Avec mon agence TMJ, ils se chargent tous les deux de défendre mes intérêts et sont les interlocuteurs de ce sujet », peut-on notamment lire dans un tweet. Dès lors, le syndicat exige de la fédération de « procéder aux protocoles nécessaires, veiller aux droits de nos joueuses et adopter des mesures exemplaires ». Ajouté à la pression de LaLiga féminine qui souhaite la mise à pied du Canarien, l’étau se resserre autour de Rubiales dont les multiples écarts de conduite ne datent pas du week-end dernier.