Elles s’attablent : Julia Bijaoui, la business food girl

Daniele Gerkens
·2 min de lecture

NaĂ®t-on entrepreneuse ou le devient-on ? Dans le cas de Julia Bijaoui, la rĂ©ponse semble aisĂ©e. Encore qu’au fil des Ă©changes, on se rend compte que ce qui a nourri son parcours, c’est tant un atavisme rĂ©el qu’une envie de changer le monde et un palais bien affĂ»tĂ©.

Rembobinons. Julia, petite trentaine, coche toutes les cases de la rĂ©ussite Ă  la française : super bac, super prĂ©pa, super Ă©cole, super cabinet de conseil, super start-up... Au milieu de la vingtaine, la voici chez Birchbox, l’entreprise qui popularise en Europe les abonnements Ă  des box beautĂ©s. Comme elle le dit joliment, elle y trouve en plus le bonheur, sous la forme de Quentin Vacher qui va devenir son amoureux et son associĂ©. Reste que l’envie d’un business Ă  elle la dĂ©mange. 

Le dĂ©clic viendra de trop. Trop de travail, trop de soirĂ©es devant l’ordinateur et trop de sushis moyens gobĂ©s sur un coin de table. C’est que, chez les Bijaoui, la food, c’est quasi une religion et toutes les occasions sont bonnes pour passer Ă  table. D’oĂą l’idĂ©e d’un service de livraison Ă  domicile de plats prĂ©parĂ©s « comme Ă  la maison Â», Ă©quilibrĂ©s, sains et savoureux, respectant les saisons et les circuits courts. Banco ! Quentin dit oui et tous deux se lancent. Frichti voit le jour en 2015.

Leur projet est ambitieux car ils voient grand tout de suite. Comme le dit Julia, « notre concept est basĂ© sur la maĂ®trise de toute la chaĂ®ne et le volume qui, seul, permet de garantir des prix raisonnables Â». Pour cela, ils « sourcent Â» un Ă  un les producteurs, vont leur rendre visite, Ă©laborent en interne les recettes, les testent et les retestent, intègrent mĂŞme dans un premier temps des livreurs salariĂ©s, lèvent des fonds pour assurer la...

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