Depuis le début de la guerre en Ukraine, la région de Belgorod, dans le sud de la Russie, est régulièrement visée par des attaques et des sabotages. Ce dimanche, une nouvelle incursion, la plus grande jusqu’ici, a eu lieu. La confusion persiste encore, que ce soit sur l’identité des auteurs, que sur l’attaque elle-même. On fait le point.

Que s’est-il passé ?

« Un groupe de sabotage et de reconnaissance de l’armée ukrainienne est entré dans le district de Graïvoron », près de la frontière avec l’Ukraine, a annoncé ce lundi le gouverneur régional russe, Viatcheslav Gladkov, sur sa chaîne Telegram. Difficile de savoir précisément ce qui s’est produit sur place. Plusieurs villages auraient été touchés par des obus. Au moins six personnes ont été blessées dans les bombardements, a affirmé le gouverneur.

À lire aussi La Russie affirme avoir intercepté deux avions de l’Otan, dont un français, au-dessus de la mer Baltique

En réaction, le FSB (services de sécurité russes) a introduit dans l’après-midi le « régime légal de zone d’opération antiterroriste » dans la région, une première depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Ce dispositif accorde des pouvoirs spéciaux aux armées et aux forces de l’ordre, comme mener des opérations armées, contrôler les civils ou encore évacuer les populations.

« La situation reste extrêmement tendue », a-t-il déclaré sur Telegram, indiquant que les autorités allaient de maison en maison pour avertir la population. « Un...

Lire la suite sur LeJDD