Accélération du rythme cardiaque, production de testostérone et d'ocytocine (la fameuse "hormone de l'amour"), libération de dopamine, activation du circuit "désir-plaisir", dilatation des pupilles, perte d'appétit ou de sommeil… Les effets de l'amour sur notre corps et notre cerveau sont innombrables et très documentés : il nous permettrait même de rester en bonne santé selon plusieurs études. Mais saviez-vous que le big love avait aussi le pouvoir de modifier la structure de notre système cérébral ? Vous avez bien lu : le cerveau changerait de structure lorsque l'on est amoureux.

Si le cerveau peut changer notre expérience de l'amour – via la production de certaines hormones par l'hypothalamus et l'hypophyse, qui vont avoir une incidence sur notre désir, notre connexion émotionnelle et notre attachement –, l'inverse est aussi vrai, affirme dans Psychology Today le neuroscientifique Eric Haseltine, se basant sur des recherches chinoises.

En soumettant trois groupes différents (des volontaires intensément amoureux·ses, d'autres tout juste séparé·es et enfin un groupe qui n'a jamais été in love) à des séances d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle qui mesure l'activité de plusieurs régions du cerveau, l'équipe du Dr Hongwen Song a établi des conclusions pour le moins surprenantes.

D'abord, la région liée à la régulation des émotions était plus homogène et active chez le groupe des amoureux·ses que chez les deux autres ; l'activité de cette même région était d'autant (...)

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