"Je sais de quoi je parle" : l'émotion d'Aurore Bergé en évoquant les violences conjugales

Capture d'écran LCP

Ces dernières semaines, les bancs de l’Assemblée nationale sont devenus régulièrement le théâtre d'altercations, amenant notamment les débats sur la réforme des retraites vers une cacophonie généralisée. Alors que des dizaines de milliers de Français ont défilé mardi 7 mars 2023, les députés étaient de retour dans l’hémicycle. La séance a été interrompue après les deux bras d’honneur adressés par le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti au président du groupe Les Républicains, Olivier Marleix. Outre cet épisode, la députée Aurore Bergé s’est elle aussi retrouvée au cœur de vives tensions. Présidente du groupe Renaissance, l'ex-porte-parole de la République en Marche avait alors choisi de mettre sur la table une proposition de loi visant à imposer une peine d’inéligibilité à certains auteurs de violences.

Une proposition qui ne semble pas avoir été du goût de tous, et notamment des oppositions. Certains députés de la France Insoumise ou du Rassemblement national n’ont pas hésité à faire entendre leurs voix, faisant immédiatement le lien avec l’affaire Adrien Quatennens et regrettant une réaction opportuniste, avec "un texte de circonstance". De vives critiques qui ont été accueillies avec difficulté par Aurore Bergé, comme le rapporte le HuffingtonPost mercredi 8 mars 2023. "Aucune femme dans cet hémicycle n’a à accepter les procès en opportunisme politique sur la question des violences (…) Je sais de quoi je parle quand je parle des violences conjugales", a-t-elle lancé. Avant de (...)

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