Chaque année, le papillomavirus est responsable de 30 000 lésions précancéreuses du col de l’utérus et de 6 000 nouveaux cas de cancers chez la femme et l’homme, selon Santé publique France. Afin de mieux lutter contre ce virus, dont on recense plus de 200 types, Emmanuel Macron a annoncé, ce mardi 28 février, le lancement d’une campagne de vaccination gratuite "généralisée" dans les collèges français, rapporte BFMTV. Elle débutera dès la rentrée 2023 et concernera les élèves de 5e mais ne sera pas obligatoire. Une annonce qui intervient quatre jours avant la Journée mondiale de sensibilisation autour des maladies induites par le papillomavirus humain (HPV).

D’après le site papillomavirus.fr, l’infection aux papillomavirus humains est l’une des IST les plus fréquentes. Environ 70 % à 80 % des hommes et des femmes sexuellement actifs rencontreront un papillomavirus au moins une fois dans leur vie. Cette infection est la plupart du temps bénigne et éliminée naturellement par l’organisme. Mais dans environ 10 % des cas, elle peut persister et provoquer différents types de lésions précancéreuses, aboutissant parfois à des cancers. Tous les ans, le papillomavirus est en effet responsable de 2 900 cancers du col de l’utérus – provoquant 1 000 décès tous les ans –, 1 500 cancers de la sphère ORL – bouche et gorge –, 1 500 cancers de l'anus, 200 cancers de la vulve ou du vagin et une centaine de cancers du pénis.

L'autre objectif de cette campagne lancée par Emmanuel Macron, c'est (...)

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