De Santorin à Folegandros, Sifnos ou Milos : cap sur les Cyclades

Rien que leur nom suscite en nous l’envie de larguer les amarres... Magnétiques, secrètes, festives ou nonchalantes, les Cyclades promettent une parenthèse mythique en pleine Méditerranée. Albert Camus tomba sous leur charme dès 1955 et y entama la rédaction d’un carnet de bord. Dans cet archipel où cohabitèrent les hommes et les dieux, on glisse au fil de l’eau pour découvrir quelques-unes des vingt-cinq îles habitées aujourd’hui, entre randonnées et baignades dans des eaux claires, chapelles et moulins, ruelles pavées et bordées de maisons blanches aux volets bleus.

Comme Mykonos, Ios attire une population en mal de fêtes et de vibrations nocturnes. A Santorin, des hordes de touristes viennent se faire photographier dans un décor de carte postale. Pour autant, au-delà de la foule et des clichés, ces trois îles ont gardé un charme évident. Avec ses dômes bleus et ses maisons accrochées au bord d’impressionnantes falaises, vestiges de l’ancien volcan dont l’explosion a secoué toute la Méditerranée vers 1600 avant JésusChrist, Santorin déroule des panoramas parmi les plus beaux de l’archipel. A Ios, sitôt quitté les ruelles et leurs petits commerces en tout genre, s’égrènent des criques sauvages et désertes. Enfin, autour du village animé de Mykonos, on arpente une campagne ponctuée de chapelles et de moulins à vent.

On se baigne. Dans les sources chaudes de Palea Kameni, l’îlot volcanique de la caldeira de Santorin, accessible en bateau (40 €/adulte, 20 € pour les 2-12 ans). Civitatis.com (...)

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