Scandale du Mediator : la somme astronomique que réclame la Sécu aux laboratoires Servier
L'Assurance maladie réclame 490 millions d'euros à Servier. Par la voix de son avocat, au procès en appel du Mediator, la Sécu a réclamé, jeudi 25 mai, le remboursement par le groupe pharmaceutique de près de 490 millions d'euros, estimant que le laboratoire s'était servi d'elle comme d'une "vache à lait". "Dossier archi-frauduleux", "supercherie", "subterfuge" : devant la cour d'appel de Paris, George Holleaux, avocat du régime général de l'assurance maladie, n'a pas eu de mots assez durs pour dénoncer les méthodes employées selon lui par Servier pour commercialiser et maintenir le plus longtemps possible le remboursement par la Sécurité sociale du Mediator.
Ce médicament, commercialisé depuis 1976 comme adjuvant aux traitements antidiabétiques mais aussi prescrit indûment comme coupe-faim jusqu'à son retrait du marché en 2009, a entraîné de graves effets cardiovasculaires chez des milliers de patients et il est tenu pour responsable de centaines de décès. Le deuxième groupe pharmaceutique français et son ex-directeur général sont rejugés depuis janvier pour "tromperie aggravée", "homicides et blessures involontaires", "obtention indue d'autorisation de mise sur le marché" et "escroquerie" au préjudice notamment des caisses de sécurité sociale et des mutuelles.
En première instance, en mars 2021 , le groupe avait bénéficié d'une relaxe pour cette dernière infraction. Le tribunal correctionnel avait estimé que Servier n'avait pas fait preuve de "manoeuvres frauduleuses" constitutives (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
La France va ouvrir sa première usine de batteries près de Lens
Comment continuer à partager gratuitement Netflix, les contrats d’assurance vie les plus rémunérateurs… Le flash éco du jour
Instruction en famille (IEF) : législation et enfants concernés par l'école à la maison
JO 2024 : la présidente du comité olympique et sportif français démissionne
Etats-Unis : un "cyber-acteur" contrôlé par la Chine attaque des "infrastructures critiques"