Sclérose en plaques : 5 choses à savoir sur cette maladie
En cette journée mondiale de la sclérose en plaques, le neurologue Jérôme de Sèze répond pour ELLE aux questions les plus posées sur la maladie.
Hérédité, guérison, femmes plus touchées que les hommes… Lundi 30 mai 2022 est la journée mondiale de la sclérose en plaques, première cause de handicap non traumatique chez les jeunes adultes. Le professeur Jérôme de Sèze, neurologue au CHU de Strasbourg, revient pour ELLE sur les questions récurrentes autour de cette maladie qui touche plus de 5 000 Français par an.
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ELLE. La sclérose en plaques est-elle héréditaire ?
Jérôme de Sèze. Non, ce n’est pas héréditaire car il n’existe pas de gène de la sclérose en plaques. Les médecins ne peuvent pas dire « puisque vous avez un parent malade, il y a un risque sur 4 pour que vous le soyez aussi ». En revanche, c’est une maladie multifactorielle donc il peut y avoir un facteur génétique, tout comme il peut y avoir un facteur environnemental… Si vous prenez des vrais jumeaux, il y a 30 % de risques qu’ils la développent tous les deux, contre 5 % pour des faux jumeaux.
ELLE. Y a-t-il des personnes plus à risque ?
J.d.S. Oui, les sujets de race blanche, vivant dans les pays développés et avec un ensoleillement moins important, donc en carence de vitamines D, sont plus à risque. Le rôle du tabac n’est pas un facteur aussi important que pour le cancer du poumon mais il y a davantage de cas de sclérose en plaques chez les fumeurs. Les femmes sont également plus concernées...
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