SCT : l’Anses fait un rappel important à l’occasion de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle
On enregistre une vingtaine de cas de syndrome du choc toxique (SCT) menstruel chaque année en France, selon l’Anses. Or, il peut y avoir de graves conséquences sur le corps et la santé des femmes. L’infection est causée par la libération dans le sang d’une toxine (la TSST-1), sécrétée par un staphylocoque doré.
Les personnes concernées sont celles qui sont porteuses de ce staphylocoque, parfois naturellement présent dans notre organisme. « Toutefois, la majorité des personnes qui ont leurs règles ne savent pas si elles sont porteuses ou non de cette souche. Toutes les personnes menstruées sont donc potentiellement concernées », rappelle l’Anses dans un communiqué publié le 11 mai 2023.
Et si ce syndrome reste rare, il est favorisé par l’utilisation prolongée (plus de 6 heures d’affilée) d’une protection intime interne, comme les tampons ou les coupes menstruelles (ou cup).
SCT : plusieurs symptômes possibles
Un SCT n’est pas facile à détecter. Toutefois, quelques symptômes peuvent nous alerter :
L’apparition rapide d’une fortefièvre ; Des vomissements et des diarrhées ; Une sensation de malaise, d’étourdissement, de violents maux de tête ; Une éruption cutanée...