Sea Shepherd donne le nom « Lys » au béluga de la Seine
JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
Le béluga échoué dans la Seine repêché par les sauveteurs, dans l’écluse Notre-Dame-de-la-Garenne (Eure), le 10 août 2022.
ANIMAUX - Après plus d’une semaine d’errance et après avoir été euthanasié mercredi 10 août, le béluga de la Seine ne doit pas sombrer dans l’oubli. C’est en tout cas le but de Sea Shepherd, qui a donné un nom au cétacé, comme l’a repéré BFMTV.
Pour la postérité, celui-ci a été appelé « Lys » après que l’association de protection animale et environnementale a soumis ce nom aux internautes, qui l’ont massivement approuvé : 21 283 voix pour face à 826 voix contre.
« Lys veut dire ’Lumière’ en norvégien (région dans laquelle s’aventurent parfois les bélugas). Parce que ce béluga nous interpelle et nous éclaire sur le sort de l’océan », avait expliqué l’ONG.
Elle avait aussi avancé comme signification « l’unité » du lys, ainsi que « la pureté et l’innocence » de la fleur blanche.
Donnons un nom au béluga de la Seine https://t.co/FTDFan8V4L
— Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran)
« En espérant que sa tragique histoire, la mobilisation et l’engouement qu’il a suscités permettent au plus grand nombre de s’intéresser davantage au sort des bélugas, des cétacés, de l’océan », partage encore Sea Shepherd sur ses réseaux sociaux.
Les résultats de l’autopsie toujours pas connus
L’autopsie du béluga euthanasié mercredi a été effectuée le jour même, mais ses résultats ne sont pas encore connus, a fait savoir jeudi la préfecture du Calvados. « Des analyses sont en cours. Nous communiquerons le moment venu sur les conclusions », a précisé l’institution.
Âgé, très amaigri et affaibli, le cétacé de 800 kg avait été extrait d’une écluse de la Seine lors d’une opération risquée dans la nuit de mardi à mercredi mais il avait dû être euthanasié mercredi, après son arrivée en camion à Ouistreham dans le Calvados.
La vétérinaire des pompiers Florence Ollivet-Courtois avait expliqué lors d’un point presse que l’état de l’animal s’était dégradé pendant le transport et qu’il souffrait d’une grave insuffisance respiratoire.
La vétérinaire avait ajouté que l’autopsie, menée par l’observatoire Pelagis spécialiste des mammifères marins, serait « importante » pour connaître les raisons de la mort du béluga. Elle pourrait également permettre de comprendre comment cet animal habitué aux eaux froides s’est retrouvé dans la Seine, selon Florence Ollivet-Courtois.
À voir également sur Le HuffPost : Après six heures de travail, le béluga égaré dans la Seine a été sorti de l’eau
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