Selon Hiromi Rollin, Alain Delon était un « homme coléreux et violent »
Elise Lucet était un peu gênée aux entournures en recueillant la parole de Hiromi Rollin dans l'entretien diffusé jeudi (12 septembre 24) dans Envoyé spécial.
Celle que le clan Delon a écartée suite à des plaintes pour harcèlement, violences volontaires sur une personne vulnérable, abus de faiblesse et même commission d'un acte de cruauté envers un animal domestique, a décidé de sortir du silence maintenant que le Samouraï est parti.
« Nous nous sommes aimés pendant plus de trente ans. Nous avons vécu ensemble dix-sept ans à Douchy », assure celle qui est catégorique : les enfants savaient, « vu que nous dormions dans le même lit, on s'embrassait sur la bouche, tout ça ».
Mais attention, cet amour était loin d'être « un long fleuve tranquille » selon elle. Plutôt « une mer agitée avec des tempêtes tout le temps ».
Alors que la journaliste cherche à en savoir plus, Hiromi Rollin lâche : « C'était un homme coléreux et violent. » Après un instant de malaise, elle ajoute : « Je ne vais pas entrer dans les détails, mais c'est pour vous dire que ça n'était pas toujours facile. »
La star l'aurait coupée petit à petit de tout son monde, refusant qu'elle travaille ou qu'elle voit ses proches.
« J'ai abandonné mes loisirs, j'ai abandonné mes amis et j'ai même été obligée d'abandonner ma famille parce qu'il ne supportait pas que j'aille au Japon. Il m'a fait rater la mort de ma sœur et celles de mes parents parce qu'il me faisait du chantage. Il me disait : "Il n'y a pas de problème que tu ailles au Japon, mais si tu y vas, ce n'est pas la peine de revenir à Douchy." »
D'ailleurs, les deux fois où elle aurait désobéi pour aller voir son père, il l'aurait « virée ».
Elise Lucet a indiqué qu'Hiromi Rollin a porté plainte cette semaine contre les enfants d'Alain Delon. « Alain n'est plus là pour vivre ça, c'est pour ça que j'ai attendu. J'ai tout perdu. On a détruit ma vie, là je n'ai rien à perdre », a justifié Hiromi Rollin.
