Sept idées reçues sur l’avortement

La proposition de loi qui vise à allonger la durée légale de l’interruption volontaire de grossesse sera débattue à l’Assemblée nationale le 9 février prochain. L’occasion de revenir sur sept idées reçues autour de l’IVG.

« Les chiffres montrent qu’une femme sur trois aura recours, au moins une fois dans sa vie, à une interruption volontaire de grossesse », explique Charline, sage-femme et créatrice du compte instagram @charline.sagefemme, dans une vidéo de notre partenaire Brut. Une expérience que sont susceptibles de connaître toutes les femmes en âge de procréer et qui est encore trop souvent associée à des idées reçues.

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20-30 ans : les plus concernées par l’avortement

En France, 232 000 interruptions volontaires de grossesse ont été réalisées en 2019, d’après la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques. « On a toujours cette image de la jeune adolescente. Mais cela peut toucher n’importe quelle personne. On peut également être en couple avec des enfants et ne pas vouloir une autre grossesse », précise Charline dans cette vidéo Brut. Elle rappelle que la tranche d’âge la plus concernée est d’abord celle des 20-30 ans suivie de celle des 30-35 ans.

Concernant l’idée selon laquelle les femmes qui ont recours à l’interruption volontaire de grossesse n’auraient pas de contraception, Charline explique que « trois quarts des avortements ont été réalisés chez des femmes qui prenaient une contraception ». Un chiffre qui « peut faire peur mais qui permet de rappeler qu’aucune contraception n’est fiable à 100 % ».

Une proposition de loi pour allonger la...

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